C’est la bagarre entre la population et les forces de l’ordre avec un bilan lourd de 2 morts et 11 blessés à Congo-Brazzaville. Source du conflit, un pasteur égorge son fils de 21 ans, sous prétexte d’avoir entendu la voix de Dieu.
Une scène semblable à celle du prophète Abraham dans l’ancien testament dans la Bible, sauf que la différence est que Dieu n’a pas laissé Abraham aller à la fin de la mission.
Pasteur égorge son fils lycéen
Ainsi, voulant se faire justice, les camarades du défunt ont voulu en finir avec le pasteur et ses commanditaires. Chose que les forces de l’ordre ont opposée. » C’est au lever du jour que la population de Bétou a appris qu’un infanticide a été commis. ’’ Les images ont fait le tour des réseaux sociaux et provoqué l’effroi à travers tout le Congo-Brazzaville’’, a écrit la Radio France Internationale (RFI).
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La scène s’est passé le 2 novembre dernier, au nord du Congo-Brazzaville dans la sous-préfecture de Bétou. Le corps baignait dans le sang. Juste à côté, décrit RFI, on remarque un couteau, outil qui a apparemment servi à lui trancher la gorge.
Le pasteur Galako, dont l’église porte son nom, et deux membres de sa famille originaires de RDC ont commis le présumé meurtre. Le pasteur a justifié son acte par le fait qu’il aurait entendu la voix de Dieu lui demandant de faire un grand sacrifice en tuant précocement son garçon, un lycéen âgé de 21 ans.
Choqués par cet assassinat, rapporte RFI, les élèves de Bétou ont décidé de faire justice eux-mêmes, provoquant des affrontements violents avec les forces de l’ordre. Le pasteur et les deux autres personnes impliquées dans ce crime sont écroués. Le soir de ce drame, le calme est revenu dans la sous-préfecture.