Premier cas détecté le 7 mai dernier en Angleterre, le Monkeypox encore appelé la variole du singe, gagne le terrain et fait une première victime en Afrique de l’ouest.
En effet, le Nigéria Center for Disease Control (NCDC) a annoncé dans un communiqué le 28 mai 2022, un premier décès. Il s’agit d’un patient de 40 ans qui avait une comorbidité sous-jacente et qui prenait des médicaments immunosuppresseurs.
Selon le NCDC, un total de 21 cas confirmé a été signalé dans neufs Etats ainsi que dans le territoire de la capitale (FCT).
Parmi les 21 cas signalés en 2022 jusqu’à présent, il n’y avait « aucune preuve d’une transmission nouvelle ou inhabituelle du virus, ni de changements dans sa manifestation clinique documentés (y compris les symptômes, le profil et la virulence) ».
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Le directeur par intérim de l’agence dit qu’il « espère que les pays riches n’accumuleront pas de vaccins pendant l’épidémie actuelle de monkeypox, comme ils l’ont fait avec les piqûres contre le COVID-19 ».
Le Monkeypox rappelons-le, est une infection virale rare qui ne se propage pas facilement entre les personnes. C’est une maladie bénigne spontanément résolutive et la plupart des gens se rétablissent en quelques semaines. Cependant, une maladie grave peut survenir chez certaines personnes.