Le président Chakwera dans un discours national annonce des mesures prises à l’encontre de son gouvernement. « J’ai dissous l’ensemble de mon cabinet avec effet immédiat, et toutes les fonctions du cabinet reviennent à mon bureau jusqu’à ce que j’annonce un cabinet reconfiguré dans deux jours », a t-il déclaré.
Longtemps frappé par la corruption, dirigeants ainsi que leaders d’opinion mènent une lutte acharnée contre le fléau. Un combat que M. Lazarus Chakwera a promis de mener lors de sa prise de pouvoir.
Ainsi, après moult réflexions entre la Conférence épiscopale du Malawi et le Comité des affaires publiques qui ont décidé de soutenir le gouvernement, une décision est tombée.
Lundi, l’ensemble du gouvernement a été dissout avec effet immédiat. La nouvelle décision concerne également Kezzie Msukwa, le ministre des Terres arrêté le mois dernier dans une affaire de corruption.
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Ce dernier sera exclu dans la nouvelle configuration du gouvernement. « Il s’agit de lui permettre de répondre aux accusations de corruption dont il fait l’objet devant un tribunal et d’y laver son nom », a déclaré M. Chakwera.
Dans la même dynamique, l’ECM, une assemblée d’évêques catholiques du Malawi, a déclaré que les autorités devaient veiller à ce que personne ne soit « mis sous pression, intimidé ou influencé » dans sa quête de justice. « Qu’aucun suspect, quelle que soit sa puissance, sa richesse ou ses relations, ne soit protégé », ont réclamé les évêques dans un communiqué.