En date du 21 août 2021, le gouvernement a annoncé sa prise en charge des frais d’inscription et de scolarité pour l’année scolaire 2021 – 2022. Une gratuité qui, selon le ministre Kokoroko, aura des répercussions sur les inscriptions des apprenants dans les établissements.
« Avec cette mesure salutaire, il est prévisible que les établissements publics connaissent une augmentation de la demande de places à la prochaine rentrée des classes », craint le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.
Ceci étant, dans une note de service en date de ce jeudi 26 août, le ministre informe les Chefs d’établissements publics des dispositions à prendre. « Pour gérer convenablement les éventuels afflux d’apprenants, il est demandé à chaque chef d’établissement de mettre en place une commission d’étude des dossiers qui, tout en respectant le principe d’équité sociale et de genre, se chargera de recruter les élèves en fonction de leurs mérites et des places disponibles dans le contexte sanitaire de COVID 19 », peut-on lire dans la note.
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« J’en appelle à la responsabilité des directeurs régionaux de l’éducation, inspecteurs d’éducation et chefs d’établissement dans l’exécution de cette consigne », précise Dodji Kokoroko en ajoutant : « toute complaisance constatée expose ses auteurs et complices aux sanctions disciplinaires en vigueur ».
Cette décision notamment, la gratuité des frais d’inscription et de scolarité pour rappel, a été prise par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Ceci, pour soulager les populations en cette période de pandémie de la Covid-19 qui affaiblit davantage les économies.