A ses débuts avec le break dance, Kodzo Makpotépé Eli entre dans l’arène musicale grâce à sa passion. Il déchire les scènes dans les collèges et lycées. Reconnu pour son charisme et ses compositions révélatrices, il se fait prince de la musique, hérité bilingue. Le fils MOSSI se baptise « MORONA« . Engagé à accomplir son rêve, il se fait remarquer en 2005 lors des évènements culturels et sort en 2006 son premier single « APOUADO ».
Le phénomène « MORONA », une carrière freinée par sa maladie
S’engageant dans la poursuite de sa carrière en 2010, il sort en février 2012, son premier album « LOGONE 228 » et confirme sa notoriété dans la musique togolaise. Un album de quinze titres qui est une déclaration d’amour à sa capitale et à son pays le Togo. Après un court voyage entre le Togo et le Gabon en 2013, l’artiste décide de 2014-2015 de collaborer avec la maison de production togolaise ARMEL PRODUCTION.
Sans rappeler tous les succès de cet artiste par son talent. Ce qui importe est de signaler que l’artiste traînait depuis des lustres un attachement aux stupéfiants. Lesquels ont eu pour conséquences des troubles mentaux jusqu’aujourd’hui. Il est presque déliré sillonnant les artères du quartier Zanguéra au Togo. Une information relayée par le site d’information culturel cultureautogo.com.
L’hypocrisie de la communauté musicale togolaise face à Prince Mo Morona
Le meilleur rappeur togolais de sa génération suite à une rechute circule depuis des heures dans les rues de Lomé et c’est le moment pour les togolais de l’exposer publiquement sur les réseaux sociaux.
En effet, en quête de fonds pour son traitement, divers spectacles ont été organisés sous le label ARMEL PRODUCTION. Malheureusement, les fonds récoltés auraient été détournés par le producteur de l’artiste. A défaut de soins adéquats, Prince Mo Morona se trouve dans l’obligation de descendre dans les rues à cause de l’aggravation de sa la maladie.
Face à une telle situation, les acteurs du monde culturel togolais, loin d’être solidaires, diffusent son image de « malade mentale ». Suscitant une fois encore la question de l’union, la solidarité voire l’humanisme des acteurs de la musique Togo.