Tane Cherita Kalepe après son diplôme, rêvait travailler dans une grande agence de communication. L’attente fut si longue au point où en 2018, elle a finalement opté se mettre à son propre compte.
Avec le soutien de sa mère, elle met sur le marché local, du piment noir en bouteille sous le label Tane’s kitchen.
« Avec ce piment noir au goût très délicieux, lorsque vous rentrez tard et fatigué, vous n’avez qu’à mettre votre riz, votre igname ou tout ce que vous voulez au feu et le tour est joué. Ça accompagne tous les repas, » tente de persuader la jeune promotrice à agridigitale.
Elle précise que le « piment noir fait maison contient des épices, du poisson ou de la viande pour faciliter la tâche à tous ».
Les réflexes du bon communicant
Rien ne se perd vraiment. Avec les prérequis en communication et marketing, Tane ne lésine pas sur les moyens pour rendre plus visible son piment.
De bureau en bureau, suivi de bouche à oreille et du matraquage sur les réseaux sociaux (WhatsApp, Facebook, Instagram), elle s’est imposée dans ce secteur et monte doucement à l’échelle.
Parti du piment noir, elle a diversifié ses offres vis-à-vis de la clientèle.
« Aujourd’hui, Tane’s kitchen est également dans le service traiteur avec un accent particulier sur les mets locaux (sauce tomate; sauce arachides, graine et de gombo; adèmè; gboma, etc.) accompagnées du riz; du foufou ; la pâte ; Akpan; Ablo. Les cocktails de jus de fruits y sont aussi proposés », souligne –t-elle.
Elle ne regrette plus rien et partage ses connaissances à travers des formations individuelles et publiques aux femmes de sa génération qui désirent aussi apprendre.
Ceux qui voyagent souvent mais s’adaptent difficilement aux nouveaux goûts culinaires de leur lieu de destination, ce piment noir est enfin devenu leur meilleur compagnon.
Source : Agridigitale