Le gouvernement vient récemment d’émettre un
avis d’appel à manifestation d’intérêt (dans le journal national Togo-Presse,
en date du 28 février), afin de recruter des sociétés, pour la
contractualisation de 8 structures.
Dans les jours à venir, ces huit (08) hôpitaux publics notamment ; Aného, Bè, Lomé commune, CHU Campus, Tsévié, Kpalimé, Notsè et de Sotouboua bénéficieront de l’approche contractuelle. La phase pilote a été lancé depuis 2017à Atakpamé et Blitta, puis étendue aux villes de Dapaong, Kara, Sokodé (et au CHU Sylvanus Olympio de Lomé).
L’initiative est de rendre plus efficace le système de santé au Togo et améliorer la performance des structures sanitaires.
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Pour rappel, contractualisation ne veut pas dire privatisation. En effet « La formation sanitaire reste publique, c’est-à-dire que c’est l’Etat qui continue de payer ses agents, les équipements et tout ce qu’il faut pour que l’hôpital fonctionne.
Une entité non-étatique est recrutée, avec pour cahier des charges, de nous aider à mettre en place les mécanismes d’une bonne gestion. (…) Le ministère de la santé, qui est le niveau central, est tenu informé afin de veiller à la régularité et à la pertinence des actions et des dépenses. » Souligne Moustapha Mijiyawa.