Les attaque terroriste sans cessent au Burkina Faso mettent mal à l’aise les populations. La dernière frappe terroriste à la frontière Burkina-Togo a fait état de 11 soldats burkinabé tués. Une situation qui a provoqué le déplacement massif de 600 personnes au nord du Togo.
Ce lundi, Mamoudou Ouoba, le porte-parole des déplacés du Faso a exhorté tous les citoyens togolais à une collaboration avec les autorités militaires. « Nous demandons aux populations togolaises de s’impliquer et de travailler aux côtés des forces de défense et de sécurité dans ce combat contre le terrorisme. C’est ce qui a beaucoup manqué chez nous ».
Ces réfugiés se sont installés dans la région des Savanes après avoir fui les attaques jihadistes à Madjoari dans la province de Kompienga le 19 mai dernier. Ainsi, selon les informations, les autorités togolaises auraient pris des dispositions pour accueillir ces réfugiés.
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Pour rappel, du côté togolais les deux frappes terroristes dans le Kpendjal au nord du pays a amené lundi les autorités a instauré un état d’urgence sécuritaire dans les savanes.
Une mesure qui permettra de renforcer la célérité de la prise des décisions et facilitera une meilleure agilité des services publics et des forces de défense et de sécurité.
Perside Katanga